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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:34

Prise de notes ateliers jardinage bio -  Domaine de Restinclières

Atelier du vendredi  25 avril  (14h – 16h)

(Quatrième et dernier d’une session de 4 ateliers)

Ont participé à cet atelier : Michel Romera et Gérard Rocherieux dans un groupe d’environ 15 personnes)

Cadre magnifique (parc du château), bonne météo Bonne ambiance, animateur sympathique, ouvert, hyper compétent, disponible et d’une grande patience, répond à toutes les questions posées … dans le désordre. Ce qui donne, comme pour tous les ateliers précédents, ces quelques notes « pointillistes »

Planter poivrons/aubergines non tutorés « en buisson » sur un sol bien amendé (fumier de mouton)

Pommes de terre : mettre un peu de cendre de bois et butter (l’apport en potasse fait grossir les pommes de terre et non les feuilles comme l’azote ).

Tarière de jardin : très pratique pour les trous de plantation et planter les piquets

Aubergines : de préférence plants greffés 3 fois plus productifs (ne pas enterrer la greffe)

On plantera tomates (on ne les attache pas tout de suite pour renforcer le pied, on arrache les cotylédons et les deux première feuilles à la plantation, ne jamais laisser  de feuilles au sol, trous de 20 cm), piments, poivrons, physalis, tomates ananas, brandy wine (tomates jaunes), matina (tomates grappe précoces aux feuilles qui ressemblent à celles de la pomme de terre), St Pierre,  plus entre les tomates, basilic (le tailler régulièrement pour stimuler la pousse) , soucis, œillets d’Inde (répulsifs nématodes et mildiou) plus zinias pour faire joli.

Planter les pieds de tomates vers l’intérieur du sillon vers la rigole d’irrigation, on arrose d’abord au pied pendant 3 semaines puis dans le sillon, jamais les feuilles (mildiou !!!), idem pour les poivrons et les aubergines. Purin de gourmands de tomates ou mélangé par moitié avec du purin de prêle, excellent engrais, le répandre au sol. (excellent aussi contre la piéride du chou) cf. préparation de ce  purin dans le précédent compte-rendu.

Répandre du compost en surface, ce qui réchauffe le sol et les tomates démarrent plus vite

Attention, année à mildiou !!! (il n’y a pas eu d’hiver).

Récupérer les gourmands (purin ou boutures dans un peu de terreau bien humide)

Sur les tomates anciennes , on laisse un gourmand sur 4 et au sur le 3ème  ou 4ème gourmands, couper après  la 3ème fleur.  On enlève les feuilles du bas en-dessous de 50 cm.

A l’automne, on coupe la tête des pieds avec les tomates vertes et on les suspend à l’envers dans la remise pour les faire mûrir (ce qui permet d’avoir des tomates jusqu’à Noël !)

 

Pas d’aubergines à côté des pommes de terre (transmission de maladies)

Dans les poivrons et les aubergines on peut semer des tétragones qui font un tapis vert et un bon mulching au sol, on peut en mettre aussi dans les tomates plus  fumier de mouton en        surface et paillage ou tonte fraîche. Jusqu’à 10 cm, on dégage tout. Après 3 rangées de fleurs, on coupe la tête. Sur les gourmands, on taille à deux rangées de fleurs, et ainsi de suite, …

Avantage : meilleure circulation de la sève, meilleure production

Poivrons Yellow, bons et jolis

Compost, «  on ne peut pas y mettre tout et n’importe quoi ! »

Fermentation aérobie (même processus de fermentation que pour le pain)

Le compost comprend de la matière sèche (+++), de la matière azotée (++) et de la matière minérale (+).

Le compost se fait toujours à même le sol sur de la terre, on creuse une fosse de 30cm de profondeur et d’1m20 de côté +/- dans un endroit spacieux, à mi-ombre l’après-midi, il doit être aéré, par ex en enfonçant dedans un tuyau de pvc percé de petits trous.

1 – Matière carbonée sèche : paille plus broyat herbes, feuilles su 30 cm

2 – Matière verte azotée, tout ce qui est frais, tous les restes de légumes, plus fumier (vache, cheval, fientes de poules,…) sur 5 à 10 cm, entretenir la fermentation, humidité plus oxygène

3 – Matière minérale : cendre de bois (potasse), marc de café, coquilles d’œuf et d’huîtres broyées, plus terre de jardin ( indispensable ), plus ou moins 1cm par couche.

Puis on recommence,  on commence et on finit toujours par la paille, arroser un peu, et on remet le manteau. Un an pour faire un bon compost.

Les indésirables : pas de viandes, ni huiles, ni produits laitiers, agrumes, métal, huiles essentielles, pommes de terre de super marché, sopalin, pain, résineux, pamplemousse (antagoniste du compost : bactéricide), …

Rhubarbe feuilles, insecticide puissant : tue les animaux, « pas dans le compost »

Arroser en surface une fois par semaine en été. Pour humidifier en profondeur, planter un tuyau en pvc.

Toutes sortes d’insectes et de larves  (vers de terre, larves de hannetons, cloportes, taupins, …) viennent travailler le compost.

De temps en temps, il faut remuer le compost, on remue, on mélange et on recouvre.

 

Le compost est prêt entre 9 et 12 mois. Avant de l’utiliser, il faut le tamiser sur un grillage à poules en plan incliné ou sur une brouette. Stocker le compost tamisé.

Utiliser pour tous les légumes gourmands plus mulching : une brouette pour 100m2 griffé plus mulching., fumier à l’automne, compost au printemps 3 semaines avant les plantations..

 

Ne jamais laisser la terre nue en hiver. Une autre solution, les engrais verts : phacélies, vesce, trèfle blanc nain (sur les allées), trèfle incarnat, on fauche à la floraison.

Surtout pas de luzerne (enracinement très profond) sauf en bordure de jardin

On garde toujours un peu de compost pour le compost suivant (rôle de « levain »)

Attention au tétanos  avec le compost !

 

Cet atelier est le dernier est le dernier de cette session, une autre session aura lieu en juin puis d’autres en automne à des dates à préciser.

A l’issue de cet atelier, nous avons été invités à visiter les jardins familiaux de Clapiers, entièrement aménagés et équipés par la commune, ils comprennent 80 adhérents qui disposent en commun d’une serre ,d’une pergola ,d’une mare  avec des nénuphars, des grenouilles et des poissons, d’un verger, d’un chalet , d’un forage,  d’une citerne…... Certains échanges, visites ou animations pourraient être envisagés avec les jardins partagés de Sussargues.

 

Dernier vendredi de juin 10-12h : fête des jardins en clôture de la dernière session, tous les participants aux ateliers sont conviés. (MR/GR)

 

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 10:52

Prise de notes ateliers jardinage bio -  Domaine de Restinclières

Atelier du vendredi  18 avril  (14h – 16h)

(Troisième d’une session de 4 ateliers, prochain et dernier atelier : 25 avril)

Ont participé à cet atelier : Michel Romera et Gérard Rocherieux dans un groupe d’environ 15 personnes)

Cadre magnifique (parc du château), météo idéale

Bonne ambiance, animateur sympathique, ouvert, hyper compétent, disponible et d’une grande patience, répond à toutes les questions posées … dans le désordre. Ce qui donne, comme pour les ateliers précédents, ces quelques notes « pointillistes »

 

Pommes de terre : surtout ne pas laver les pommes de terre après récolte pour les conserver, pour les nettoyer un peu et mieux les conserver, les rouler dans la cendre. ( anti germination )

Ramasser les pommes de terre plutôt en lune descendante  et jours racines quand tout le feuillage est desséché ou cassant, signe que tout le sucre s’est transformé en amidon.

 

Analyse de sol, examen de l’échantillon apporté et des différentes couches déposées dans le bocal : sable suffisant mais beaucoup d’argile et surtout de limon (« battance » du sol qui devient dur, se craquèle et empêche une bonne pénétration de l’eau), insuffisance de matières organiques, il faut enrichir le sol et le griffer régulièrement en mélangeant avec les apports organiques sur 5 à 10 cm : paille délitée, compost, engrais vert, fumier… puis arroser.

 

Haricots verts : marque idéale Victoria, on peut les mettre à tremper la veille avant de les semer (dans ce cas , il faut continuer à arroser les jours suivants la mise en terre). En terre lourde : semer en poquets de 4 ou 5 haricots ( l’union de toutes ces graines permet de soulever la terre ). En terre légère : en ligne. Butter quand les haricots ont atteint +/- 10 cm. Espacer les lignes de 60 cm les haricots ont besoin de lumière.

 

Culture dite des « trois sœurs » : maïs (type mexicain) ou courgettes – haricots verts – courges

Maïs au centre, ) le pied de maïs sert de tuteur aux haricots de chaque côté tous les 25 cm, petits poquets de haricots, en ligne, tous les 5 ou 6 cm,  en bordure, courges dont le feuillage va « mulcher » les haricots. Alternative au centre : courgettes non coureuses (Golden rush, Blanche de Virginie, Ronde de Nice).

Pour les courgettes : faire des trous de 30 x 30 cm bien compostés au fond plus deux bonnes poignées de « migou » (fumier de mouton).

 

Oignons doux (Cévennes, Red baron, …) : les habiller avant de les planter (ébarber racines et couper les feuilles aux 2/3). Accompagner le plantoir avec le doigt (même chose pour les poireaux). Planter tous les 5cm, en culture associée avec les salades (pour les saldes on doit voir le haut du terreau , ne pas enterrer le collet)

 

Tomates  (Roma, Miel du Mexique ne nécessite pas de tuteur – Surtout pas de Marmande très sensible au mildiou) – Traitement mildiou : bouillie bordelaise ou cuiverol ou mixture à l’ail , traiter tôt le matin ou tard le soir – décoction de prêles à la plantation : faire bien sécher pour éliminer les spores (La prêle, plante dont la famille tient de la fougère et du champignon )- Période idéale d’arrachage des prêles : entre 15 juin et 15 juillet ou 15 août et 15 septembre , excellent préventif des maladies fongiques.

      Plantation en butte ( 1,10 de large environ) :

       Carottes (Chantenay, carottes courtes) : sillon central ( facilite l’arrosage de la butte ) plombé au râteau, utiliser un tube à homéopathie comme semoir puis replomber et semer radis ronds par-dessus (semis clair) et replomber à nouveau en faisant tomber un peu de terre. Puis arrosage en pluie fine, 2 jours après arrosage plus abondant. Plus tard, arrosage central dans la rigole pour les tomates tenues en tipis de 4 branches. Autour salades + soucis + œillets d’Inde oignon capucines basilic..

On enterre les plants de tomates à 20 cm après avoir retiré cotylédons et premières feuilles. (les poils duveteux au pied de la tige des tomates fait parti du système racinaires de la plante )

Planter les racines vers l’intérieur puis paillage tout autour. Arroser deux fois par semaine, dès que la feuille baisse, il faut arroser. La feuille de courgette, elle, se met en coupelle dès qu’elle a soif.

Fumure des tomates au pied des tomates (comme pour toutes les plantes-fruits et toutes les plantes-feuilles, y compris poireaux , betteraves, pommes de terre). Au contraire, pour les liliacées (ail, oignon, échalote), aucun engrais (sauf oignon doux).

 

La carotte se plante toute l’année sauf si température supérieure à 30°. ( gourmande en eau )

Rotation des cultures en fonction des besoins en nutriments en allant du plus vers le moins (4 carrés : fruits – feuilles – racines – liliacées)

Dernier vendredi de juin 10-12h : fête des jardins en clôture de la dernière session, tous les participants aux ateliers sont conviés. (MR/GR)

 

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 02:29

Prise de notes ateliers jardinage bio -  Domaine de Restinclières

 

 

Atelier du vendredi  11 avril  (14h – 16h)

(Deuxième d’une session de 4 ateliers, prochains ateliers : 18 et 25 avril))

 

Ont participé à cet atelier : Michel Romera et Gérard Rocherieux dans un groupe d’environ 15 personnes)

 

Cadre magnifique (parc du château), météo idéale

 

Bonne ambiance, animateur sympathique, ouvert, hyper compétent, disponible et d’une grande patience, répond à toutes les questions posées … dans le désordre. Ce qui donne, comme pour le premier atelier, ces quelques notes « pointillistes »

 

Présentation des outils (outils amovibles sur manche Wolf, plus pratiques à transporter) :

-         Sarcloir/trident (désherbe et aère le sol)

-         Râteau très utile pour le plombage des graines semées

-         Sarcloir à double lame ondulée (très utile pour le désherbage d’entretien – s’utilise en mouvement d’aller-retour)

-         Houe coudée (plus fonctionnelle que la houe droite, très utilisée au Maroc) le dos remercie l’utilisateur de cet outil !

-         Serfouette à dents

-         « Dent de sanglier », elle permet d’aérer le sol entre les plantes sans les blesser

-         Plantoir à bulbes (il ménage un espace d’air sous le bulbe qui stimule la pousse)

-         Gouge à asperges : TB pour les herbes à racines-pivot et pour dépresser les artichauts.

-         Semoir à graines wolf (roues  perforées), permet de faire un semis régulier. On peut aussi (système D) utiliser des tubes à homéopathie pour les petites graines

 

Ne pas laisser en terre de racines de choux ni de tomates (les vers de hannetons s’installent dedans, ils adorent tout ce qui est fibreux et ligneux)

 

Tomates : elles peuvent être plantées 4 ou 5 ans de suite à la même place  à condition d’enrichir la terre  avec les apports voulus :

-         Fumier de mouton « migou » (orth ?) ou orga 3 (engrais bio), idéal pour les légumes-fruits.

-         Guano (ou fientes de poules) excellent engrais « coup de fouet » : ½ poignée par tomate dès la plantation.

-         Apport très léger en cendre de bois (potasse) et griffer.

-         Déchets sardines ou poisson gras cuits et broyés (après une bonne sardinade !!!), engrais en profondeur.

Purin de gourmands de tomates. Prélever les gourmands quand ils ont 10 à 15 cm, 100 g pour un litre d’eau (pas de récipient en fer) – laisser reposer 8 à 15 jours à l’ombre récipient ouvert.

Dès qu’il n’y a plus de mousse, filtrer et stocker dans un bidon fermé (en verre si possible) à l’ombre. Peut se conserver 2 mois. Pulvériser 1l pour 10 l d’eau (traitement choc) ou 1l pour 20l d’eau en entretien. Utiliser de l’eau de pluie de préférence.

 

Oignons : avant de les planter, ébarber les racines et couper les feuilles aux 2/3

 

Poireaux : Les « habiller », feuilles et racines 2/3 – 1/3 et les laisser sécher 2h au soleil avant de les planter. Ce stress est bénéfique, il évite la teigne et la mineuse du poireau.

On peut repiquer les poireaux entre la mi-juillet et le début septembre.

Variétés préconisées : Soleize, Jaune du Poitou

 

Artichauts : dès la 2ème année on les dépresse à la gouge pour les aérer en laissant 3 à 5 pieds, on enlève les feuilles abimées sur les pousses prélevées, on les « stresse » et on passe un pralin (boue plus fumier) sur les racines avant de les replanter, dans  un trou assez grand et profond (50 cm) avec du compost au fond. Il faut une bonne préparation du sol.

Planter en bordure, rôle de coupe-vent.

 

Contre les pucerons noirs : savon noir + alcool à brûler.

 

Principe de « l’escalier de lumière », les plantes les plus hautes au nord et de plus en plus dégradées en allant vers le sud.

Démonstration de plantation sur une planche « mulchée » : 1- blettes ( blettes maritimes variétés qui durent longtemps : les feuilles repoussent )– 2-betteraves crapaudine (très bonnes, grosses et sucrées, les planter maintenant, elles passent l’hiver) 3- Céleris branche. Epandre un peu de guano en granulés et arroser (en imitant la pluie sur les légumes feuilles et racines – arroser au pied sur les légumes fruits)

 

Pour mesurer les écarts, on peut utiliser la main, l’avant-bras, le bras plus la main, …

Ecart courgettes : 80 cm -  Ecart courges : 1 m

Sur les courges, repérer les fleurs mâles et femelles : deux fleurs mâle au début puis femelle (la fleur femelle porte le fruit, petite boule sous la fleur ) puis deux mâles, tailler après le 2ème mâle.

 

Lors de la prochaine séance, on fera une analyse du sol de nos jardins : apporter dans un bocal en verre bien fermé, 1/3 de terre prélevée à la gouge à asperges sur une profondeur de 20 cm, ajouter 1/3 d’eau, laisser 1/3 vide, bien secouer et laisser reposer.

 

On examinera les différentes couches qui se seront superposées ; 1- au fond, sable 2 –limon 3- argile 4- matières organiques en suspension dans l’eau (du plus clair au fond au plus foncé en surface)

 

Souvent trop d’argile et de limon, équilibrer avec un apport en sable de rivière (silice). Le basalte permet d’équilibrer le ph.   Magnésium et calcium éléments essentiels de la terre

 

Engrais verts : phacélies, excellent (les abeilles raffolent des fleurs, excellent miel)

mais attention pas de phacélies près des cucurbitacés (car les abeilles, attirées par les phacélies ne viennent plus polliniser les fleurs qui avortent)

 

Ricin, sureau, euphorbe blanche des montagnes : répulsifs puissants contre les taupes et les campagnoles.(les tuent).

 

Huile essentielle : (truc….) Pour dissoudre les épines les échardes qui se logent parfois dans le bout des doigts mettre , mettre 1 goutte d’huile essentielle de sarriette de montagne et attendre quelques jours , elles disparaissent. (MR/GR)

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 00:29

Prise de notes ateliers jardinage bio -  Domaine Restinclières

Atelier du vendredi 4 avril  (14h – 16h)

(Premier d’une session de 4 ateliers, prochains ateliers : 11,18, 25 avril))

 Ont participé à cet atelier : Michel Romera et Gérard Rocherieux dans un groupe d’environ 15 personnes)

 Cadre magnifique (parc du château), météo idéale

Bonne ambiance, animateur sympathique, ouvert, hyper compétent, disponible et d’une grande patience, répond à toutes les questions posées … dans le désordre. Ce qui donne ces quelques notes « pointillistes »

« Il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a que de mauvais jardiniers ! » (dixit animateur)

Importance du travail du sol, restructuration en fonction de la structure initiale plus apports en nutriments. Pas de bêchage  trop profond contre-productif, ne pas trop enterrer l’humus de surface qui a besoin d’oxygène. D’où l’intérêt de remuer, d’ameublir  et d’aérer le sol sans le retourner ni faire de grosses mottes (cf. outil conçu à cet effet , la « grelinette »  du nom de son inventeur M. Grelin)

Basalte (sous forme de sable pas trop fin), bon équilibrant, important pour les légumes/racines

 Importance du paillage. Paillage aiguilles de pin excellent pour les fraisiers (3/4cm) :  augmente le taux de sucre, fraises propres –anti-limaces/escargots – bien aussi pour l’oseille, la rhubarbe, groseilliers, cassissiers, framboisiers. Acidifie le PH ( Déconseillé pour les Jardins de Marcel autre que pour les plantes cités ci dessus , sol argilo calcaire )

Dans nos régions, sols faibles en humus et riches en minéraux

Intérêt de la culture sur butte (on creuse les allées et on monte les buttes après avoir recouvert le sol de toute la friche séchée à l’ombre et mélangée à de la tonte fraîche, 5 à 10 cm : technique dite du « mulching ») : évite de creuser le sol, sol plus meuble, permet plus de cultures associées  (carottes, radis ronds, oignons doux, panais, salades …) qui se protègent mutuellement, économie d’arrosage, utilisation optimale du terrain, …

 Pas de mulching au printemps , il  empêche le réchauffement de la terre.

Au printemps « motobinage » léger ou grelinette sur +/- 10 cm pour aérer le sol, après, le cas échéant, un arrosage léger deux ou trois jours plus tôt.

Différence entre le Bio et le Chimique : avec le chimique, on nourrit directement la plante tandis qu’avec le bio, on nourrit la terre.

Différents types d’apport : matière sèche (paille) – azotée (fumier) – minéral (cendre de bois, potasse)

 

Maintenir les bons équilibres, nourrir les sols sans les gaver et pratiquer la rotation des cultures.

Les oignons de conservation se repiquent en novembre. – Carottes dite « rouge sang » : bonne variété.

Les salades ne se coupent pas au couteau ; on les tourne jusqu'à ce qu’elles se détachent de leur colerette. Il faut laisser les racines en place, source d’engrais.

Planter des soucis en bout de ligne, jolis et répulsifs insectes.

Faire des nids à « perce-oreille » (tuile demi-ronde, pot de fleur renversé avec de la paille dedans), ce sont des nocturnes, gros mangeurs de pucerons (mais aussi de fruits !)

Les carabes, les gendarmes dits « cherche-midi », les punaises attaquent notamment les choux et les tomates. Pour les éliminer :

Faire une préparation à base d’ail : piler  à la pierre +/- 80g d’ail avec la peau avec 2 cuillerées à soupe d’huile de lin – laisser macérer 24 h en ajoutant 3 gouttes de lavandin – puis émulsifier avec 2l d’eau de pluie –filtrer (par ex avec un bout de voile d’hivernage) au bout de 24h – Cette préparation peut se conserver 2 mois dans un bidon hermétique au frais et à l’abri de la lumière – Au moment de pulvériser  sur les insectes, rediluer 1 litre pour 5 litres. Traiter en pleine chaleur.

Pour l’oïdium, soufrer, tôt le matin ou tard le soir

L’ail sauvage comestible, à jolies fleurs, «tulbaghia » est un bon répulsif

Contre les taupins : purin avec de la « rue » «  ruteo groneoleus »

Contre les pucerons noirs : absinthe, elle attire les pucerons sans danger pour elle-même

Veiller à ce que les gros vers blancs (hannetons) restent dans le composteur, surtout pas dans le compost du jardin  (le  tamiser avant emploi)

« Typologie » des lombrics qui jouent un rôle très important dans le sol mais qui sont actuellement en passe, nous dit-on, d’être détruits dans nos régions par un prédateur ( qui lui n’en a pas ) qui les dévore (nom de ce prédateur malfaisant ?) :

1 – Lombrics de fond :  très gros, gris et assez courts, ils mangent et remontent les minéraux. Ils se déplacent dans le sens horizontal et se trouvent de 50 à 60 cm de profondeur.

2 – Un autre lombric « intermédiaire », marron  rouge fait le va et vient et remonte aussi les minéraux.  Lui se déplace de haut en bas et vit  entre 10 et 20 cm de profondeur.

3 – Lombrics de surface :minces, rouges et vivaces, ce sont des composteurs, on les trouve dans le compost et le fumier (ce sont ceux qu’on utilise pour la pêche), ils meurent très vite à l’air et au soleil.

 

Pour finir, l’animateur  nous parle du « calendrier phénologique » (basé sur la floraison des plantes : amandier, forsythia, lilas, …) et nous présentera ce calendrier plus en détail lors de la prochaine séance, excellent guide pour les pratiques culturales  (par ex. les pommes de terre qu’on plante à la floraison des lilas ; quand l’aubépine est en fleur les gelées ne sont plus à craindre)

LPO ( ligue protectrice des oiseaux ) plan de nichoirs et maison à insectes  ( voir sur internet )

(MR/GR)

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